La gastronomie à Kyoto

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Kyoto a été le centre des arts culinaires de la cour impériale et de la noblesse japonaise, pendant plus de 1000 ans, lorsque la ville était encore la capitale de ce pays. De cette période, elle garde un art raffiné de la cuisine, perpétuant la tradition de spécialités locales réputées, telles que la cuisine typique de Kyoto (Kyoto ryori), ou la cuisine végétarienne (shojin ryori) servie principalement dans les maisons de thé dépendant de temples. A Kyoto, vous trouverez de nombreux restaurants offrant toute la palette des spécialités locales ou japonaises : sushi, tempura, yodofu… Les confiseries et le sake de Kyoto sont appréciés dans tous les pays. Kyoto est donc le lieu parfait pour une expérience gastronomique nouvelle.

Kyo Kaiseki

« Kyo Kaiseki » représente certainement le raffinement ultime de la cuisine japonaise. Les plats sont préparés exclusivement avec des produits du terroir et de saison, la préparation devant mettre en valeur le goût et les qualités nutritives de chacun d’entre eux. Chaque ptat est assaisonné très simplement, souvent décoré d’éléments naturels, feuilles d’arbres ou fleurs, et présenté dans de la vaisselle, coordonnée pour ses motifs avec soin. A l’origine, ces plats étaient végétariens comme ceux de la cuisine « Shojin ryori » mais aujourd’hui, ils peuvent être composés de viande ou de produits de la mer. L’assaisonnement des plats est fait à partir d’une sauce à base de poissons et d’algues et se caractérise par son goût exquis.

Yudofu

Le « tofu » est obtenu par le caillage du lait de soja, la pâte obtenue étant ensuite coupée en blocs rectangulaires. La technique de fabrication du tofu  est proche de celle du fromage. Très facile à préparer, contenant peu de calories et de matières grasses, le « yudofu » est un plat hivernal, typique de  Kyoto : coupez le tofu en petits cubes que vous place l’eau   bouillante   contenue dans un pot en céramique, sur la  table.  Laissez  mijoter puis dégustez le tofu bouilli, en l’accompagnant  de sauce de soja, mélangée avec du vinaigre et du jus de citron. Attention à ne pas vous brûler la langue ! Bon appétit !

Tempura

Les tempuras sont des beignets très légers, préparés à partir de légumes, fruits de mer, morceaux de poissons plongés dans une pâte faite de farine, d’oeufs et d’eau très froide, puis trempés dans une friture d’huile. Les tempuras et les sushis sont sans aucun doute les plats japonais les plus connus à l’étranger. Au Japon, vous aurez maintes occasions de déguster ces délicieux beignets, que ce soit dans un menu à prix fixe d’un restaurant bon marché ou lors d’un dîner dans un restaurant de luxe. La manière de les manger varie selon les endroits mais l’habitude est de les accompagner d’un peu de sel ou de les tremper dans une sauce spéciale « tempura ».

Sushi

Le sushi est un des plats emblématiques de la cuisine japonaise. Il est fait d’une petite boule de riz, préparé avec du vinaigre, sur laquelle on pose toutes sortes d’aliments : produits de la mer, légumes, champignons, oeufs et même parfois de la viande, qui peuvent être crus, cuits, marines ou blanchis. La meilleure façon de manger du sushi est d’utiliser ses doigts. Symbole d’une cuisine saine, sa popularité augmente sans cesse et on ne compte plus les restaurants de sushis ouverts dans le monde entier. L’image des sushis est celle d’un plat de luxe mais l’arrivée des restaurants « kaitenzushi » (littéralement sushi tournant) et de robots culinaires les fabriquant à la chaîne font que même les personnes ayant un budget restreint peuvent s’offrir ce plat, désormais bon marché.

Shoiin-ryori

(La cuisine végétarienne)

Cette cuisine est principale­ment destinée aux adeptes du bouddhisme. Elle interdit la présence de viande, poisson, oignon, aïl et poireau dans les plats, ainsi que tout légume ayant des racines, I’ arrachage provoquant la mort de ces légumes.

Matcha.wagashi

(Le thé vert et les confiseries traditionnelles) La ville d’Uji est célèbre pour ses thés, les meilleurs du Ja­pon, dit-on. Des confiseries traditionnelles sucrées, appelées « wagashi » sont servies lors de la cérémonie du thé, afin d’offrir un contraste gustatif avec l’amertume du thé vert « matcha ».

le saké

(L’alcool de riz)

Le saké, boisson alcoolisée traditionnelle japonaise, est fait à partir de riz. Pendant la fabrication, une eau de qualité extrême doit être uti­lisée pour obtenir le meilleur saké. Les plus célèbres bras­series se trouvent dans le quartier de Fushimi, à Kyoto.

Nishin Soba

Les « soba » sont des pâtes faites à partir de farine de sarrasin. « Nishin soba », spécialité de Kyoto, est un plat de pâtes de soba accompagnées d’un hareng cuit.